Retour en images et en discours sur la veillée vendéenne du 6 octobre au Havre d’Olonne
Nous fêtions mardi 6 octobre la sortie du second volet Les gens des Olonnes chantent au Havre d’Olonne. Pour célébrer cette sortie, c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons retrouvé sur scène des groupes de danse et de chant ainsi que des élèves du conservatoire Marin Marais ayant participé à cet ouvrage. En ces temps de Covid, on en avait bien besoin !
Pour comprendre l’histoire de ce projet, découvrez le discours d’ouverture de la soirée par Jean-Pierre Bertrand, directeur de la publication. Avant cela, quelques images de cette belle soirée vous attendent (merci à Annaëlle Artus, en service civique depuis peu à l’OPCI, pour les photos).
Aussi vieilles que la tour d’Arundel, pour les plus anciennes, aussi contemporaines que les compositions qui décrivent l’actualité locale c’est, au regard du répertoire chansonnier recueilli auprès des Sablaises et Sablais, des Olonnaises et Olonnais, Mathurinoises et Mathurinois, Vairéennes et Vairéens, cinq siècles de poésie qui plus est, ont été et sont encore chantés, que nous vous restituons ce soir.
Avec, l’édition Les gens des Olonnes chantent, en deux volumes, soit près de 250 chansons, un CD mis en vie par les écoliers du pays et les élèves du conservatoire Marin Marais et le concert qui va suivre.
Ce fut un vaste chantier. Il fut engagé dès 1987 avec l’aide de Jean Huguet, des Veillées chaumoises, puis Xavier Chauvière, depuis les années 1990, Geneviève Rabanit dans le cadre d’Arexcpo en 1997, de Colette Renoux et l’association Mémoire des Olonnes en 1999-2000 jusqu’à notre collaboration avec Les Sables-d’Olonne Agglomération, depuis 2017.
Ces trois dernières années, qui nous ont fait nous retrouver avec Christian, sont l’aboutissement d’une parfaite collaboration avec le Conservatoire Marin Marais et la toute jeune équipe de Terre d’Islàs. Plus de 30 années de travail ont été nécessaire pour rassembler toutes les pièces du puzzle que représentent le répertoire des chansons colportées oralement jusqu’à nous pendant cinq siècles.
A cette oralité menacée, nous avons ajouté des petits trésors découverts dans les archives d’Olona. Grand Merci à Hervé Retureau de nous avoir donné les clefs du coffre. Double merci à Hervé pour ton texte de présentation du Pays des Olonnes qui ouvre le volume 1.
Merci à Roland Mornet qui grave dans le marbre ses souvenirs locaux des conditions dans lesquelles les gens de mer des Olonnes chantaient, c’est un beau témoignage, dans le volume 2.
Ayons une pensée pour toutes celles et ceux qui ont accepté nos interviews. Ce sont prêtés à la captation de leur savoir. Nous ont légué leur culture. Sans ces dons de mémoire nous n’en serions pas là. Merci sans retenue.
Merci maintenant à celles et ceux qui font vivre ce patrimoine, qui le rendent vivant, les écoles tant les écoliers que les enseignants tout en étant conscient du rôle exemplaire d’Hélène Léonard. Sans oublier les acteurs qui donnent concerts et spectacles : Christine David, Force 5, Le Nouch’, Sables Traditions, Terre d’Islàs. Grand merci à vous.Merci à Marc Auger et à ses collègues professeurs d’avoir embarqué les élèves du Conservatoire dans cette aventure et pour ses interprétations d’œuvres historiques. J’associe à cette démarche Christine David, Maurice Artus, Thomas Besseau, Alexis Gautier, Jean-Luc Retail, Valentin Pitra, l’Amicale des Olonnois, les Veillées chaumoises qui, aux côtés des personnes ressources, nourrissent les QR Codes de l’édition.
Je remercie le président d’Arexcpo et les membres qui ont eu la bonne idée d’engager ces sauvetages depuis 1970, mais aussi leur conservation et la diffusion d’un pan du patrimoine culturel immatériel du pays des Olonnes. En 1970, Léo David fut notre parrain à la fondation.
Même attention envers l’équipe de l’OPCI, Christophe Aubineau, mon président, Philippe Boisseleau, mon directeur, Michel Colleu, mon complice, Guillaume Blin pour sa belle mise en image, Michaël Lainard pour la mise en ligne de tous ces trésors, sans oublier Marie, Morgane, Anaëlle, Lauraleen et Murielle.
Je te remercie à nouveau, Christian, pour ton investissement total dans cette aventure. Ça été une agréable et efficace collaboration, fasse que nous en ayons d’autres.
Et tout cela n’est possible que si les élus ont conscience de la valeur patrimoniale que représentent la culture populaire, désignée Patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO, et s’engagent, à nos côtés, pour qu’elle soit reconnue comme telle. Que les femmes et les hommes qui nous ont fait héritiers de leur patrimoine soient rassurés de la continuité de la transmission. Par les éditions certes, mais surtout que, de bouches à oreilles à partir des enfants, ce patrimoine, cet héritage communautaire puissent s’approprier et se partager.
Et il fallait une belle coordination ! Ce fut parfait avec Mesdames Cécile Lataste et Nadège Grit, merci pour cette belle collaboration.
Merci à Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne, président des Sables-d’Olonne Agglomération de s’être engagé pour que nous réussissions notre mission. Grand merci à vos collègues élus, sans votre aide, ce ne serait pas possible. Nous restons disponibles pour la poursuivre.
Je ne manquerai pas d’associer dans cette reconnaissance le Conseil départemental de la Vendée et le Conseil régional des Pays de la Loire qui, depuis plus de 20 ans, nous soutiennent dans nos actions.
Merci de votre attention.
Discours d’ouverture de la soirée du 6 octobre par Jean-Pierre Bertrand après ceux de Monsieur Nicolas Le Floch, Conseiller municipal délégué aux Sables d’Olonne et Christian Guillonneau, Directeur du Conservatoire Marin Marais.