Ecomusée du Daviaud : un partenariat entre tradition et documentation
Le 2 mars dernier, l’OPCI se rendait à l’écomusée du Marais vendéen, appelé officiellement et plus communément « Le Daviaud ». Une visite non anodine car elle marque le début d’un nouveau partenariat entre les deux structures, amenant de ce fait, un travail autour de la documentation sur les techniques de couverture végétale, dans le cadre de réfection d’une toiture de salorge.
Depuis 1982, le Daviaud fait découvrir, à ceux qui franchissent ses portes et ses fossés, le patrimoine naturel, ethnographique et historique local. Ce ne sont pas moins de 75 hectares d’espaces naturels qui forment ce lieu avec, entre autre, un patrimoine architectural représentatif de l’habitat traditionnel du marais.
Actuellement, le projet de réfection de la salorge du site est en cours. Ce bâtiment où l’on entrepose initialement du sel, commence à voir sa toiture s’éteindre. Celle ci, faite d’un type de roseau local appelé « typhas », avait été renouvelée en 1998. Une vingtaine d’année plus tard, le travail est à refaire.
C’est Jean-François Robert, chaumier de métier, qui travaille sur la réfection de cette toiture. De multiples gestes, effectués avec connaissance, seront nécessaire pour redonner de l’éclat à cette couverture. C’est également là que l’OPCI intervient.
L’idée n’est pas simplement de produire des images de ce travail, mais bel et bien d’œuvrer à sa documentation. Les gestes et le matériel utilisé seront filmés et analysés, de façon à répertorier un maximum d’informations sur la pratique.
En lien avec la DRAC cette opération marque le début d’une série de coopérations autour de la documentation des savoir-faire traditionnels maraîchins.
La transmission de savoirs, c’est ce qui rythmera ce partenariat. Une documentation précise sera constituée à partir des archives déjà disponibles et de la documentation existante, mais aussi de nouveaux collectage auprès d’habitants maîtrisant le geste en parallèle de l’évolution du travail sur la salorge, permettant de conserver et de mettre en œuvre le travail traditionnel. C’est également un renouvellement qui restera inscrit dans l’histoire du Daviaud, mais aussi dans la base de données RADdO, gérée par l’OPCI.